Un peu plus de cinq mois après la levée du premier confinement, les Français sont de nouveau appelés à rester chez eux depuis le 30 octobre. Si l’objectif du Gouvernement est de tenter de contenir l’épidémie de Covid-19 dont les chiffres semblent repartis à la hausse, force est de constater que de nombreux secteurs ont su s’adapter depuis le printemps. C’est le cas des acteurs de l’immobilier qui, grâce au télétravail, permettent à de nombreux ménages de réaliser leur projet en cette fin d’année.
Reconfinement : un impact moindre sur le marché de l’immobilier
Tout le monde se souvient des projets mis à l’arrêt au printemps dernier, lors du premier confinement. Pour les ménages ayant déjà une demande de crédit immobilier en cours, la patience était alors de rigueur, quant à ceux qui souhaitaient soumettre un nouveau dossier, il avait tout simplement fallut patienter jusqu’au début de l’été. Les banques, peu habituées à travailler à distance, avaient en effet souhaité privilégier le financement des entreprises ainsi que le traitement des dossiers en cours, ce durant les deux mois de confinement.
Mais depuis le 30 octobre, date de l’entrée en vigueur du second confinement, la situation semble être un peu différente. S’il n’est de nouveau plus possible pour les agents immobiliers de faire visiter des biens, les démarches restent facilitées grâce aux visites virtuelles et au télétravail. Les agences immobilières, mais aussi les banques et les cabinets de courtages sont, en effet, ouverts et peuvent continuer à répondre aux demandes de leurs clients. Il faut cependant parfois compter des délais supplémentaires.
Des banques plus souples pour faire face aux baisses de revenus
Dans ce contexte économique incertain, les ménages pourraient également redouter une remontée des taux des crédits immobiliers, courante en cette période de l’année. Mais les grilles transmises aux courtiers par les établissements financiers font plutôt état de taux stables voire à la baisse. Une tendance qui ne devrait pas être inversée par le confinement, notamment si celui-ci prend fin au bout de quatre semaines comme initialement annoncé.
1,13 %
Reste que certains emprunteurs, affectés par la crise et par une baisse d’activité, doivent composer avec des revenus moindres. Dans ce cas, il est possible, comme au printemps, de demander un report des échéances de prêt, généralement compris entre un et douze mois. Attention toutefois, le report n’est permis qu’à partir de deux ans de remboursement de crédit. L’autre solution consiste à moduler ses échéances de 10 à 30 %.
D’une manière générale, les emprunteurs peuvent compter sur la souplesse des banques qui ont déjà fait preuve d’adaptabilité durant le premier confinement.